Ce samedi 23 juin dernier, nous avions tous rendez-vous afin de participer au « tir du Roy », un tir traditionnel disputé chaque année dans les compagnies d'arc. Jean-Baptiste, Roy 2011, remettait son titre en jeu, tout comme Léo et Florian. Ils avaient préparé de beaux oiseaux, sur lesquels devaient se déchainer les foudres de la détermination de tous les prétendants aux trônes.
Le Roy fut vite trouvé puisque l’oiseau fut abattu à la première volée, à 70 mètres par un tireur compound. Il en fut de même pour le Roy des poussins et l’oiseau ne fit pas long feu.
Pour le roitelet, la réussite se fit un peu attendre, et nous commencions à désespérer. A plusieurs reprises, les plumes frissonnèrent, mais les chevaliers, seuls habilités à juger, décidèrent que l’oiseau n’était pas marqué.
A la énième volée (et oui je ne sais pas combien), alors que je lui disais : « Allez Louise, c’est ta dernière chance ! », et bien Louise la saisit. Elle marqua l’oiseau, oh, pas beaucoup, mais suffisamment pour que les Chevaliers, après observation et concertation, puissent juger que l’oisillon était abattu. Pour ce qui est de l’oiseau du Roy, comme pour celui du Roy des poussins, le marquage était net et sans bavure. Voilà, c’en était fait des espoirs de Jean-Baptiste et Léo qui partaient à la conquête du titre envié d’Empereur, et c’en était fait pour tous les autres, qui espéraient revenir le soir avec un titre et une écharpe.
A oui, j’oubliais, le Roy est Julien LALLEMAND, archer de bonne renommée dans notre compagnie et ailleurs, la roitelette est Louise XIE, une vétérane habituée des podiums débutantes et Julie MASVIGNIER, la digne descendante de la lignée des archers MASVIGNIER . Julie et Louise ne cachèrent pas leur bonheur, surtout Julie, dont la mère, Virginie, n’était pas peu fier. Louise fit montre d’une retenue toute asiatique et Julien ne bouda pas son plaisir, même s’il tenta de le cacher derrière une apparente stupeur.
Quand à moi, je suis ravi pour tous, surtout pour Louise (ma débutante) et pour Julie, sa joie était tellement éclatante. Et puis, plus de risque d’avoir de la concurrence, au moins pour les deux prochaines années.
Ce tir du Roy, fut, comme l’avait promis Dominique, ensoleillé, enfin, partiellement et la chaleur, si elle était humaine, n’était pas climatiquement suffocante.
Votre Empereur Lionel 1er
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