Le 9 juin, de l'an de grâce 2018, avait lieu le tir du Roy.
Le Roy, le Roitelet et le Roi des poussins devaient remettre en jeu leur place, sur leur trône respectif.
Dès le matin 9h30, les GBM (gentils manants bénévoles) avaient poussé le portail du Domaine des Archers de Guyancourt. Les plus chargés, amenèrent leur carrosse jusqu'au pied du cha ..... let, pour pouvoir décharger moults objets variés, nourriture et boissons attrayantes.
Des tonnelles, en nombre suffisant, furent montées pour pouvoir accueillir quelques 70 convives, dont l'appétit et le penchant pour bonne chair et bonne boisson, n'étaient plus à démontrer.
Le chef de cuisine, Guillaume (le conquérant, j'ai failli l'écrire autrement, "conte errant"), allumât ses foyers, graissât ses grills, affûtât ses couteaux, disposât, merguez, blancs de poulet et chipolatas sur de riches plateaux en .... inox, pendant que d'autres s'affairaient pour préparer les mises en bouche et l'apéro (terme peu employé de notre temps, celui des rois).
Vin, pardon vint le temps des discours, (le vin, vint après, mais avant vingt heures, et après les vains discours). Le Président et l'adjointe au Maire, chargée des sports (ça sent déjà la révolution), nous contèrent combien il fut difficile d'édifier le château, sis sur notre domaine.
Bon, ben, c'est pas tout ça, mais faut passer à table. Ce qui fut dit fut fait, et les dits dix futs furent vider, sans effort ....
Bon, ben, c'est pas tout ça, mais faut embrocher l'oiseau, le blanc de poulet, c'est ben bon, mais le papagay en broche, ça vaut quand même un trône, il est 15h, alors faut y aller ....
Frédéric, le Roitelet, Victor le Roi des poussins et votre serviteur, Lionel, votre Roy (plus pour très longtemps) et Empereur (pas de chance ça va durer), se pressèrent vers le pas de tir, non sans avoir écouté attentivement les règles de préséance annoncer par notre grand chambellan, Pierre de Bruxelles (ne pas confondre avec bière de Bruxelles).
En cet an (pas sept, y'aurait un "s" à an) de grâce 2018, votre maintenant, ex-roy, n'était pas dans les grâces du ciel (qui en aparté, nous fit grâce de ces pleurs incessantes), et ce fut Yannick qui abattit l'oiseau lors de la 2ème volée.
Frédéric laissa des plumes lors de la 3ème volée, au profit de Julie.
Victor dût céder son titre à Élise, qui embrocha la queue de l'oiseau, au bout d'un ……. certain temps (sous un temps incertain).
D'ailleurs, pendant ce temps, les convives s'activaient pour démonter les tentes, ranger les tables, empiler les chaises, et bien d'autres activités, toutes aussi gratifiantes les unes que les autres (mille, émile, pardon, et mille mercis à eux).
La dernière joute, fut le tir sur le blason décoré, et le plus difficile fut de signer la carte, tant les convives étaient pressés de laisser un trace pour la postérité.
A 17h45, allez, disons 18h, sans avoir été pipés, les dés étaient jetés, chacun repris, qui, son carrosse, qui son vélo, qui ses gambettes, pour regagner son gite ou sa demeure, avec, nous l'espérons de belles images et de beaux souvenirs en tête.
Votre ex-Roy, fait allégeance à Yannick, 1er du nom, et vous salue, bien bas.
Mesdames et Messieurs, les archers je vous salue.
Lionel 1er